J’ai lu en à peine trois jours « Prendre la vie comme elle vient » de Carène Ponte.
J’avais dévoré et adoré « La lumière était si parfaite « et « et ton cœur qui bat ». J’ai donc retenté cette aventure livresque ; et j’ai bien fait !
L’histoire commence par un drame, l’accident du mari d’Alice. Il est dans le coma. Alice est plongée dans l’incertitude. D’autant plus qu’elle culpabilise car le matin même de l’accident, elle avait fait sous-entendre à Aymeric que leur vie manquait de piment. Elle avait même refusé de partir en voyage à Florence ; proposition d’Aymeric pour les sortir de leur routine.
Ainsi des scénarios vont émerger dans la tête de l’héroïne :
Et si Aymeric se réveillait avec séquelles ?
Et si Aymeric mourait ?
Et si Aymeric se réveillait sans séquelles ?
Le lecteur est donc invité à voyager chez Alice au pays du flou.
Mon avis :
LA plume de Carène Ponte est fluide et addictive. On se noie forcément dans ses tranches de vie et ces épisodes dans lesquels Alice se réinvente d’une manière ou d’une autre. Trois scénarios, trois épreuves, trois tournures de vie, trois métamorphoses de l’héroïne.
On aime ou on déteste ? Lequel sera le bienvenu ?
Ma citation préférée :
Pourquoi conserve-t-on des souvenirs de ceux qui ne sont plus là ? Les souvenirs sont comme des plaies qui jamais ne cicatrisent.
Pitch
" Qu'est-ce que je faisais exactement à cet instant-là ? J'aurai beau me concentrer de toutes mes forces, fermer les yeux pour mieux visualiser, jamais je ne parviendrai à me souvenir. Est-ce que j'avais un livre dans la main ? Étais-je en train de sourire en pensant à la Toscane ?
On devrait être prévenu que la vie va basculer. Juste pour avoir le temps de graver dans sa mémoire la saveur de l'insouciance. "
Le jour où son mari Aymeric est victime d'un grave accident de voiture, Alice voit sa vie s'écrouler. Face à l'incertitude du destin, elle va devoir s'adapter aux épreuves qui croiseront sa route. Et se réinventer, pour que l'espoir triomphe.
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